RUBRIQUE CINEMA

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Cette page a été conçue par un technicien de l’audiovisuel dans le but de faire partager sa passion pour le 7e art.

Nous apportons notre soutien aux intermittents du spectacle en lutte, sans qui rien ne serait possible

 

 

projecteur

L’actualité des films français.

chronique sur les films québécois vus en France.

L'actualité des films non francophones.


On y trouvera un dossier présentant les différents aspects du cinéma : de la prise de décision financière à la diffusion dans les salles du film abouti, en passant par le tournage et la post production.

 

 

GENERALITES SUR LE CINEMA

 

 

 

 

 

LA PRE-PRODUCTION :


- le producteur : Il consacre le plus gros de son énergie à rassembler des fonds (financements bancaires, coproductions, avance sur recette, crédits divers, subventions, fonds d’aides, pré-ventes, …).

- Le scénariste : Avec le réalisateur (quand ce n’est pas ce dernier qui est l’auteur du scénario), il travaille sur la narration, l’unité, la trame et peut produire plusieurs versions du scénario d’origine. Le dialoguiste peut intervenir.

- Le réalisateur : A ce stade, il choisit son équipe et dirige le repérage et la préparation avant tournage.

- Le chef décorateur : Il travaille très en amont du tournage sur des croquis, esquisses, ou maquettes qu’il soumet au réalisateur. Il dirige les équipes de construction des décors, meubles et accessoires, …

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camera

 


 

LE TOURNAGE

le réalisateur : Il est le responsable artistique du film (mise en scène et direction d’acteur) et coordonne le travail des différentes équipes.

- Le directeur de la photo : Responsable de l’image en général et de l’éclairage, il dirige l’équipe de prise de vues et les électriciens, en collaboration étroite avec le réalisateur.

- L’assistant réalisateur : Il dégage le réalisateur des tâches matérielles élémentaires, veille à la bonne marche du tournage et peut assister le réalisateur en constituant une deuxième équipe de tournage.

- Le chef décorateur : Il veille maintenant à fournir à temps les décors servant au tournage et doit assumer les détails et changements de dernière minute.

- La scripte : Elle tient le livre de bord du tournage. Elle veille à la continuité du film en évitant les faux raccords.

- L’ingénieur du son : preneur de son direct pendant le tournage.

- Les effets : Ils sont du ressort du décorateur ou de l’accessoiriste et parfois de techniciens spécialistes pour créer : pluies, vent, brouillard, neige, fumée, inondation, feu, explosions, impacts de balles, effondrement, cascades, bagarres, course-poursuites, chutes, …

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LA POST-PRODUCTION :


- Le montage : Opération de synthèse des éléments visuels et sonores enregistrés lors du tournage. Recherche du rythme particulier des séquences et de l’unité du film.

- Les effets spéciaux : Certains effets non obtenus au tournage peuvent être rajouté par ordinateur.

- Le mixage : assurer le mélange équilibré et corrigé des différentes pistes sonores dans un auditorium.

- La musique : le compositeur va proposer au réalisateur des thèmes musicaux et leurs variantes.

 

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LA DIFFUSION EN SALLE :


- le laboratoire : Développement, étalonnage et tirage de la première copie : la copie zéro.

- le distributeur : achète les droits de diffusion du film au producteur, il prend en charge le tirage des copies (de 10 à 1000 suivant le potentiel du film) et la publicité de lancement du film (budget plus ou moins important).

- l’exploitation en salle : l’exploitant établit un contrat de location de film (pourcentage de 50 % des recettes pour le distributeur) et diffuse le film au public qui paie une entrée en échange d’un ticket numéroté et homologué par le Centre National du Cinéma, organisme de contrôle et de régulation.

On assiste au regroupement des fonctions de distributeur et d’exploitant et au regroupement des exploitants en circuit.


LA CABINE DE PROJECTION :

La réception des copies de film : C’est le travail de l’opérateur projectionniste qui assure :


- la vérification du film.

- le montage et démontage du programme. Le film, pour commodité de transport, est débité en cinq ou six parties de 15 à 20 mns, lesquelles sont montés bout à bout par le projectionniste, en respectant l’ordre des bobines, pour former une grande bobine ou une grande galette de 3500-4000 m de film.

La projection du film : Elle est assuré par le projectionniste, qui charge le film dans le projecteur et respecte les formats image et son choisis par le réalisateur.

Il peut assurer la projection dans cinq salles à la fois grâce à l’automatisation des tâches.

 


Le projecteur.

 

- l’entraînement mécanique du film : Le film est entraîné de manière intermittente à raison de 24 images par seconde soit 45,6 cm de film par seconde, cadence suffisante pour donner l’illusion d’un mouvement continu.

- L’éclairement de l’image et son agrandissement : la lampe au xénon de 2000 W éclaire le film durant la projection d’une lumière qui se rapproche de la lumière du jour et dont l’intensité est stable. Elle dégage une chaleur importante qui est expulsée vers l’extérieur par une ventilation. Les objectifs (un pour chaque format de film : panorama 1,66 et 1,85 et scope 2,35) placés devant le film forment sur l’écran l’image agrandie du film qui est constitué en fait de kilomètres de photogrammes les uns à la suite des autres.

 

- Le son : Deux lecteurs lisent la piste son analogique et le codage numérique inscrit sur le film et transmet ces courants aux préamplificateurs et amplificateurs (un pour chaque piste soit six pistes : centre, droite, gauche, renfort de basse derrière l’écran et ambiance droite et gauche dans la salle).

 

 

 

Le stockage du film :


- le dérouleur vertical : Le film est monté sur une grande bobine de 5000 m. Un rembobinage du film est nécessaire à la fin de la projection.

- Le plateau horizontal : Le film est monté sous forme de grande galette sur un plateau. Le rembobinage n’est pas nécessaire. Système le plus répandu dans les multisalles.

 

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LA SALLE DE PROJECTION :

- l’écran : est de couleur mat ou blanc et percé d’une multitude de trous de façon à laisser passer le son provenant des hauts parleurs derrière l’écran.

- Les Hauts-Parleurs : ces sources sonores sont réparties en des points divers de la salle pour assurer un son multicanal : Quatres derrière l'écran (Gauche, Centre, Droit et Renfort de basses) et les ambiances gauche et Droit dans la salle.

 

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Brel Ferré Brassens